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Journal du jeu Hippodingo 2


Charles Ternacle : "J'étais convaincu que le format du journal devait évoluer"

Publié par statotrot sur 7 Mars 2012, 21:57pm

Catégories : #Interviews

Statotrot fête ses 2 ans ! A cette occasion, nous sommes partis à la rencontre de Charles Ternacle, le rédacteur emblématique du journal. Un tour de cour un petit peu spécial, où l'entraineur de l'écurie Saint Marcouf revient notamment sur la création, la gestion et l'arrêt soudain de Statotrot. Confidences ... 

Charles bonjour, pouvez-vous vous présenter brièvement ?

"Pour commencer, merci Loïc de venir me rendre visite. Dans la vraie vie, je m’appelle vraiment Charles et j’ai 40 ans. Je vis à Lisbonne au Portugal depuis bientôt six ans, où je me suis installé avec ma famille pour des raisons professionnelles. Je suis directeur financier d’une entreprise qui fabrique et commercialise de la peinture.

Je suis arrivé dans le monde des chevaux virtuels il y a une dizaine d’années, à l’époque de Trot Virtuel. Ensuite, j’ai participé à toute l’aventure d’Hippodingo, de la version I, à l’intérim et désormais à la version 2. Je fais donc un peu partie des meubles … ou des piliers comme quelques autres dont je ne donnerai pas le nom, mais qui se reconnaîtront.

Je suis aussi un « vieil » habitué du monde des courses. J’ai passé une bonne partie de ma jeunesse sur les champs de courses du Nord de la France et de Normandie, à suivre mon père, turfiste, propriétaire et éleveur de quelques trotteurs. Actuellement, ses couleurs sont défendues en course par Thémis Copaise et Stingmens, deux chevaux qui ont apporté de belles satisfactions l’an passé. Suivent également 3 « A », actuellement au débourrage. Par la force des choses, je suis les courses d’un peu plus loin en ce moment, mais dès que je le peux, je ne perds pas une occasion de me rendre sur les champs de courses."

 

Vous êtes le rédacteur emblématique de Statotrot, comment l'idée de créer un journal est-elle arrivée ?

"Dans la version Beta, et au tout début d’Hippo 2, Statotrot a d’abord existé sous forme de Blog, mais avec certaines limitations au niveau de la forme. On ne pouvait y mettre que du texte sans possibilité d’avoir une formatation très évoluée. J’y contribuais en tant que rédacteur avec d’autres joueurs. Puis à un moment donné, est venue l’idée de sortir de ce cadre et de passer à un format de journal hebdomadaire. Cela s’est fait en coordination avec Laurent, et surtout sous l’impulsion de Jonathan Lagenèbre, qui a largement contribué à la création du journal.

Au démarrage, nous étions 3 avec Jean-Marc Malléa (écurie Occitane), qui complétait l’équipe et qui a aussi été un gros contributeur dans la rédaction des articles. C’est de cette manière que le journal Statotrot a vu le jour en mars 2010. Le Logo qui servait de titre au journal et continue à être l’emblème du blog est apparu plus tard, à la sortie du numéro 34, l’édition de Noël, parue le 25 décembre 2010. On doit ce logo à Laurent de l’écurie Saint-Vincent."

 

Vous avez mis en ligne 51 numéros du journal. Comment se passait la coordination avec les autres rédacteurs ?

"Comme il s’agissait d’un journal, on travaillait avec l’objectif de le faire paraître chaque semaine le samedi ou parfois un peu plus tard, mais toujours avec le souci qu’il sorte avant que ne se déroulent les courses que l’on traitait. Généralement, je me chargeais de la coordination en proposant chaque semaine une trame avec les principales rubriques : compte rendu des courses passées, commentaires des principales courses à venir, et autres rubriques qui pouvaient varier en fonction des semaines et des rédacteurs.

Ensuite, chacun choisissait une partie et la traitait avant de me la transmettre pour relecture et mise en forme du journal. Je contribuais aussi à la rédaction, bien sûr. Le gros du boulot était concentré sur les jeudis, vendredis et samedis avec toujours un peu d’effervescence ou de stress pour boucler à temps. L’équipe de rédaction a évolué au fil des mois et il y a eu au final beaucoup de rédacteurs qui se sont succédé et qui ont participé au journal. Pas facile de tous les nommer, mais leur nom figurent dans les journaux."

 

Pourquoi le journal s’est arrêté aussi brutalement ?

"C’est du à plusieurs éléments. Tout d’abord, c’est une période où, au niveau professionnel, j’ai eu beaucoup de travail, et donc moins de temps à consacrer au journal. Ensuite, je bougeais souvent, notamment les week-ends. Auparavant, cela m’arrivait régulièrement de partir avec un portable le week-end et de m’isoler le temps qu’il fallait pour boucler le journal, mais est arrivé un moment où j’ai moins eu l’envie de dédier autant de temps à Stato. Et ça coïncide aussi avec une période où la rédaction était plus réduite et une grosse partie du contenu reposait également sur moi. C’est pour cela que j’ai préféré arrêter plutôt que de sortir un journal mal fait ou en retard.

Je pensais que cet arrêt serait temporaire, mais je n’en ai finalement pas eu l’occasion. Pendant l’été, à une période où j’aurais normalement eu plus de temps, j’ai eu un pépin de santé, rien de grave mais un truc qui m’a mis sur le flanc pendant un bon moment. Et dans la foulée, il y a eu une naissance, ce qui fait aussi que mes priorités ont changé.

Quand j’ai arrêté, j’étais convaincu que le format devait évoluer, car le format de journal hebdomadaire montrait ses limites, notamment car il reposait trop sur une seule et même personne et aussi car il demandait un effort à tous les rédacteurs sur un temps assez court chaque semaine."

 

Quel a été votre sentiment lorsque le blog du journal de Statotrot a vu le jour ?

"J’ai vécu cela d’un peu loin car j’étais un peu déconnecté du jeu à ce moment-là. Le temps que je consacrais à Hippo était exclusivement dédié à la gestion de mon écurie. Mais lorsque j’ai découvert le blog, j’ai trouvé que l’initiative de David était vraiment très bonne. Avant cela, il avait d’ailleurs été un gros contributeur en tant que rédacteur à la version journal. Le fait que ce soit lui qui ait démarré le blog a aussi constitué une bonne transition. Mon seul regret, finalement, peut être de ne pas avoir fait cette transition avant d’arrêter. Mais bon…

Le mode de fonctionnement du blog est beaucoup plus adapté à la dynamique du jeu et surtout est beaucoup plus flexible dans son alimentation. Certes on a perdu le côté sympa du format journal, qu’on télécharge, mais je pense que c’est un support plus adapté et surtout beaucoup plus pérenne."

 

On en revient côté écurie. Vous détenez sous votre entrainement 37 chevaux actifs mais seulement 2 « A ». Est-ce un choix ou une coïncidence ?

"Effectivement, j’ai un effectif de course fourni avec actuellement 37 pensionnaires à l’entraînement. J’ai constitué cet effectif au fil du temps en développant mon écurie progressivement et en réinvestissant régulièrement les gains engrangés. Je m’efforce d’avoir un équilibre entre les générations et aussi d’avoir des chevaux dans diverses catégories pour courir toute l’année. Pour le moment, je n’ai que deux « A » dans mes boxes, ce qui est peu. Aguardente – qui signifie Eau de Vie en Portugais ;-) – est le premier produit que j’ai élevé. C’est une fille de Quimera, que j’ai exploité en course et qui est désormais poulinière. En complément, je viens d’acheter Alea du Futur à l’écurie Abrivard. Il faudra être patient mais toutes les deux feront une bonne carrière de course.

Mais pour le moment c’est tout ce que j’ai et j’en cherche d’autres. Cependant, il est très compliqué d’acheter des chevaux aux enchères et cela me désespère un peu. A une époque, c’était les moyens qui manquaient pour développer l’écurie. Actuellement, j’ai de la trésorerie, accumulée grâce aux résultats de l’écurie, et le problème est devenu de réussir à acheter des chevaux aux enchères.

Concernant les « A », je trouve dommage que cette génération soit mise sur le marché sans qu’il y ait une véritable vacation de ventes, comme cela a été le cas pour les générations précédentes. Les ventes aux enchères en live étaient une bonne méthode. Il y en a eu une l’an dernier qui ne s’est pas très bien passée et désormais il n’y en a plus. Je trouve cela regrettable. Sans forcément une vente en live, ce serait cependant important qu’il y ait une vacation de ventes pour les nouvelles générations qui sont mises sur le marché, un peu comme les ventes de yearlings. Actuellement les « A » arrivent au compte-gouttes sur le marché et il faut passer sa vie sur le site pour pouvoir espérer acheter un cheval. Sans compter qu’il faut toujours avoir un VIP en cours.

On en revient à la problématique du système de vente aux enchères, qui en réalité, pour beaucoup de chevaux se résume à des ventes « spot ». Je n’ai pas le temps de passer ma vie sur le site à faire des F5 et je passe forcément à côté d’enchères. Depuis peu, Laurent a modifié le système pour que les chevaux des haras soient vendus aussi avec les autres modes, dont la « tombola », c’est un léger mieux, mais il y a peu de chevaux à vendre."

 

1 seule poulinière dans vos boxes inactifs. Est-ce-que cela veut dire que l’élevage ne constitue pas une de vos priorités ?

"En fait je dirais plutôt que c’est une question de gestion des priorités. Pour le moment, je n’ai qu’une seule poulinière retraitée, surtout parce que je n’ai pas investi spécifiquement dans l’élevage jusqu’à présent. J’ai un certain nombre de juments dans mes boxes que je garderai comme poulinières à l’issue de leur carrière de course, mais pour le moment l’objectif est de les exploiter en course.

C’est aussi une des conséquences de mes choix de joueur et d’entraîneur. J’ai voulu créer mon écurie avec le souci de toujours garder une notion de rentabilité. C’est pour cela que j’ai choisi de limiter l’utilisation des pass et des crédits. J’y ai eu recours à deux moments, quand j’ai jugé que c’était nécessaire pour faire franchir des paliers à l’écurie. La contrepartie de cette stratégie est qu’il a fallu faire des choix à certains moments en fonction des moyens que j’avais, et j’ai décidé de me concentrer sur mon rôle d’entraîneur, sur la carrière de mes pensionnaires et sur le développement de mon écurie de course.

Alors, effectivement j’ai peut-être loupé le tournant de l’élevage qu’il fallait prendre, notamment quand est apparue l’évaluation Elevage, ou il y a eu un grand rush pour étoffer les futurs haras. Mais d’un autre côté, je n’ai pas non plus vendu mes futures mères et n’ai pas l’intention de le faire. Donc j’ai sûrement un métro de retard sur l’aspect élevage, mais j’ai pris le parti de conserver ma ligne initiale. Ce sera peut-être pénalisant à un moment donné, en tout cas, c’est ce que je me dis en voyant la difficulté qu’il y a pour acheter des jeunes chevaux inédits. Si cela se répète les années suivantes, cela peut finir par me poser des problèmes de renouvellement d’effectif.

D’un autre côté, de gros élevages privés se sont constitués et ceux-ci vont donner de nombreuses naissances. Et les gros éleveurs chercheront peut être des écuries partenaires pour exploiter certains de leurs produits. Là, il y a sûrement une opportunité, car un éleveur a tout intérêt à ce que son produit atterrisse dans une bonne maison."

La réouverture des hippodromes provinciaux approche. Qu’attendez-vous dans les mois à venir ?

"L’écurie vient de réaliser un très bon meeting d’hiver. J’avais battu mon record mensuel de gains en décembre. En janvier, j’ai fait encore mieux avec près de 300.000 oros de gains et février a également été très fructueux. Comme je l’ai dit, j’ai beaucoup de chevaux et je peux ainsi courir dans de nombreuses catégories. La réouverture de la province va permettre à certains de mes pensionnaires que j’ai ménagé pendant l’hiver de se mettre en valeur, notamment des chevaux comme Réglisse des Sarts, Royal Kiss ou encore Silver d’Urzy, qui devraient trouver de bonnes courses.

A un niveau inférieur chez les « S » et les « T », j’ai aussi d’autres éléments plus modestes qui auront de bons engagements. Je vais continuer à ménager les plus jeunes. Avec eux, je me contenterai de viser quelques courses si de bons engagements se présentent. Je n’ai pas un programme précis ou des objectifs prédéfinis, j’aviserai en fonction des engagements qui se présenteront."

Un petit mot pour les autres joueurs et sur le travail de Laurent Tardif … ?

"Je trouve que le jeu regroupe des joueurs de qualité, très impliqués et motivés. Le forum et Statotrot montrent aussi qu’il y a de la vie dans Hippo, que ce n’est pas juste un programme qui tourne avec ses routines quotidiennes. D’ailleurs, si une rencontre Hippo est organisée un jour, je serai heureux de pouvoir rencontrer les autres joueurs et mettre un visage sur des noms d’écurie. Cela avait été le cas lors d’Hippo I, ça humanise le jeu et apporte de la convivialité.

Concernant Laurent, j’ai beaucoup d’admiration pour le travail qu’il a réalisé à travers Hippo, depuis l’époque où il a commencé comme simple joueur dans Trot Virtuel. Lorsque l’entraîneur de l’écurie houhoute, une écurie dont les chevaux s’appelaient entre autres « Coqueur de houhoute » ou « Durcisseur de houhoute » (si ma mémoire ne me trompe pas), a décidé de monter un nouveau jeu de courses virtuelles, je me demandais un peu ce que cela allait donner. Et bien maintenant je sais, et je suis toujours là. Il a énormément de mérite, surtout, sachant qu’au départ, il ne vient pas du tout du monde des chevaux ou des courses. Certes, hippo est et restera virtuel, avec des limites par rapport au monde réel des courses, mais il y a tout de même des éléments qui le rapprochent de la réalité et qui en font un jeu crédible, et la meilleure preuve est de voir que le jeu attire aussi des gens du métier.

Le jeu est arrivé à un stade de maturité. Il a subi des améliorations depuis plus de deux ans, mais on est sur une base stable et pérenne. Ce qui me semble important, c’est que les modifications qui peuvent être apportées de temps à autre s’inscrivent toujours dans l’optique de maintenir et garantir la pérennité du jeu. Ca nécessite parfois de résister à la pression de joueurs qui voudraient voir évoluer le jeu dans telle ou telle direction ou bien qui voudraient accélérer le temps, mais Laurent gère cela très bien.

Un autre point important est que le jeu reste accessible aux nouveaux joueurs. On tourne depuis un bon moment avec en gros un millier d’écuries au total, mais en réalité la moitié d’actives avec toujours pas mal de renouvellement, mais le cap de 500 écuries actives semble difficile à franchir. C’est en tout cas important de pouvoir faciliter l’accès au jeu aux nouveaux joueurs, afin que le jeu ne finisse pas par tourner en circuit fermé.

En ce qui concerne les points à améliorer (je devrais plutôt poster dans la rubrique propositions des joueurs du forum, mais je suis lancé alors j’en profite), le principal pour moi reste le système des ventes aux enchères. J’en ai déjà parlé. Qu’on soit dans les ventes « F5 » ou la « tombola », aucun des deux n’est réellement satisfaisant. Aujourd’hui, on a un mix des deux qui vaut ce qu’il vaut, mais ça reste pour moi un sujet qui mérite d’être amélioré, notamment pour trouver un système d’enchère un peu plus réaliste. J’avais déjà réfléchi un peu et pensé à une formule où le système définirait le pas d’enchère (non connu par les acheteurs) et chaque clic ferait monter l’enchère d’un cran jusqu’à atteindre le prix plafond. Il faudrait certainement ajuster l’idée, voir si techniquement c’est possible, notamment en programmation, et voir si cela ne fait pas exploser le site s’il y a un grand nombre de clics en simultanés, mais cela présenterait l’avantage d’être une réelle enchère.

L’élevage, qui est un grand sujet du moment, est aussi important. Je n’ai pas lu les 25 pages du blog sur le sujet et ma vision est peut-être un peu tronquée ou simplificatrice, mais il me semble que ce serait une erreur, et préjudiciable à terme, si l’on réduisait la problématique de l’élevage au mariage d’un ITR 175 et d’une jument à 500.000 pour obtenir quasi automatiquement un crack, avec juste un poil d’aléa. La génétique chez les chevaux est un peu plus complexe dans la réalité. Je vais peut-être me faire haïr sur ce coup, mais en projetant loin dans le futur, la réplication de croisements de ce type finirait par ne plus donner que des femelles à 500.000 croisées avec des supers ITR. Quel intérêt, finalement ? Tout finirait par reposer sur l’aléa. Garder bien sûr la marque génétique liée au papier mais y associer un facteur d’amélioration (ou de détérioration) génétique propre à chaque cheval pourrait pimenter cet aspect du jeu. Cela aussi parce que les meilleurs compétiteurs ne sont pas forcément les meilleurs reproducteurs (et inversement, forcément). D’ailleurs, chez les étalons dont les produits courent, il pourrait aussi y avoir une évolution de l’ITR en fonction des résultats de la production sur la base, par exemple d’une parité liée au profil des naissances : si une génération de produits se montre plus performante que la parité, l’ITR augmenterait, ou, dans le cas contraire, il baisserait. Cela pour transposer le fait que certains étalons se révèlent par leur production et que d’autres, bien que génétiquement dotés se montrent décevant au stud.

Dans un autre registre, un autre point plus anecdotique est l’aptitude en termes de corde et de piste. Pour bousculer un peu les hiérarchies, amener un peu de piquant et traduire l’évolution du profil des chevaux au fil du temps, cela pourrait être intéressant de réfléchir au fait de faire évoluer périodiquement, et aléatoirement, ces critères, par exemple, en ayant une modification d’un critère tous les trois ou six mois, un peu comme le physique, avec une probabilité que ce critère change.

Le dernier sujet concernant le jeu est l’équilibre entre les sources de revenus. Si on n’y prend pas garde, il peut y avoir un risque de dévaloriser l’aspect course, gestion de l’écurie et gains associés au profit de sources de revenus plus faciles. Ce que je veux dire c’est que gagner 300.000 oros en allocations, sauf si on a des cracks, prend du temps et nécessite de l’investissement, tandis qu’il est plus facile et rapide d’acheter et revendre une femelle en encaissant la même somme, juste en gagnant une course, ou encore de gagner autant en pariant à coups de 10.000 oros par course. A terme, cela peut déséquilibrer le jeu, ou le dénaturer. Il y a peut-être des ajustements à faire à ce niveau."

 

 et pour l’équipe de Statotrot ?

"Pour l’équipe Statotrot, un grand bravo pour le boulot que vous faites et pour la contribution que vous apportez au jeu. C’est un investissement conséquent en temps de s’y consacrer et la principale difficulté c’est de durer et de ne pas se lasser. J’espère donc que vous ne vous lasserez pas et que Statotrot continuera à exister longtemps. Merci à tous et à bientôt sur les pistes virtuelles !"

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